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La Contrebande aux barrières

Légende :

« On ne porte plus de gigots…la mère »

Des jambons dans des manches-gigots : allusion aux manches-gigots des robes qui furent portées durant la période romantique avant de passer de mode.

Planche 6 - « On ne porte plus de gigots la mère. »
Le Charivari du 25/11/1837. Gallica-BnF

Planche 8 - « Place au malade »
Le Charivari du 02/12/1837. Collection privée

Légende :

« Place au malade ! »

Un malade doux comme un agneau !

Les 8 planches de cet album publiées dans Le Charivari du 1er octobre au 18 décembre 1837, puis réunies sous forme d’album (en noir et blanc ou en couleur), retracent les tromperies imaginées par des contrebandiers en voulant échapper aux droits d’octroi. En effet, à cette époque l’octroi était toujours en vigueur aux entrées de Paris et des droits sur les marchandises étaient perçus aux barrières. Ce système était mal supporté par la population et faisait même l’objet de débats politiques.

La même, en tirage noir et blanc. Paris-musées -Musée Carnavalet

Cette gravure, quoique postérieure, donne une idée de l’octroi aux barrières de Paris, avec ses hautes grilles et ses pavillons servant de bureaux.

Paris-Musées. Musée Carnavalet

Légende :

« Laissez passer la voiture de Mr le Comte »

La diligence de Mr. le Comte passe les grilles de l’octroi sous les saluts, pilotée par .....des cochons ! Et occupée par …..une vache !

Planche 7 - « Laissez passer la voiture de Mr. le Comte »
Le Charivari du 18/12/1837. Paris-Musées, Musée Carnavalet