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Une société bourgeoise et bohème

Sous la monarchie de Juillet (1830-1848), les caricatures mettant en scène les travers de la vie sociale et les mœurs de l’époque connaissent une grande vogue dans la presse, et des dessinateurs tels Daumier, Gavarni, Bouchot ou Traviès produisent de très nombreuses lithographies sous forme de séries et sur les thèmes les plus divers.
Citons, par exemple, la série des «101 Robert Macaire» de Daumier, celle des « Lorettes » ou des « Enfants terribles » de Gavarni.
Ces séries prolifiques cèdent souvent à la facilité et à la futilité et Benjamin ne s’y intéressa que de manière ponctuelle. 

Un témoin amusé de la vie sociale et des mœurs

Couverture d'un recueil d'oeuvres de Gavarni
C.J. Traviès, Facéties de Mayeux
Daumier - Robert Macaire notaire

Couverture d’un recueil d’œuvres de Gavarni – Gallica BnF

Daumier. Robert Macaire notaire.
Paris-Musées, Maison de Balzac.

C.J. Traviès. Facéties de Mayeux.
Paris-Musées, Musée Carnavalet.

En effet, il ne dessina que quatre séries de caricatures, publiées d’abord dans Le Charivari, puis sous forme d’albums. Il s’agit des Mauvais locataires, de la Contrebande aux barrières, de Vie et aventures de Monsieur Jobard et des Arabes à Paris.
Il représenta également quelques scènes de la vie de l’époque dans des lithographies publiées dans Le Charivari, La Caricature, ou des ouvrages collectifs comme « Paris au 19e siècle » ou « Le Musée pour rire ».

Toujours sur ce même thème, il peignit quelques tableaux humoristiques, exposés au Salon annuel du Louvre et reproduits et commentés dans des revues comme L’Artiste ou la Revue des peintres. Citons : Les Mauvais locataires (1837), Surprise (1837), Intérieur d’étudiants à Paris (1832), Le Bourgeois inopportun (1840).