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La revue La Mode

Balzac, Hugo, Dumas furent candidats à l’Académie Française. Seul Hugo y sera finalement élu, mais seulement en 1841. Dumas et Balzac n’y entreront jamais !

Benjamin, dans cette planche, raille l’Académie, qu’il situe à l’Hôpital des Invalides, personnifiée par une vieille dame. Dans le même temps, il égratigne les postulants avec cette légende : « vous êtes grands et forts et vous demandez les Invalides ! Vous voulez donc voler le pain des pauvres vieillards ?.... Allez travailler, grands feignants !.... »

Balzac, Hugo, Dumas aux portes de l'Académie - Benjamin Roubaud

Revue La Mode du 23/11/1839
Paris-Musées, Maison de Balzac

Balzac, Hugo, Dumas aux portes de l’Académie

Le critique au Salon - Benjamin Roubaud

Le Critique au Salon

Cette planche évoque le Salon qui se tenait au Palais du Louvre, chaque année, au mois de mars. Ce salon connaissait une grande popularité. Des milliers de tableaux y étaient exposés (par exemple, plus de 2000 en 1839) et le jury en refusait également un grand nombre. Le Salon était abondamment commenté dans les journaux et revues et contribuait à la réputation des peintres. Aussi, ces derniers ne manquaient-ils pas de courtiser les critiques écrivant dans ces journaux et revues

Malicieusement dessinée sur le vif, elle nous montre lors de sa visite au Salon, le critique Jules Janin connu surtout comme écrivain et journaliste. De la poche de son pantalon dépasse la Revue du Salon. On le voit gaiement saisi par le coude par Delacroix, tandis que le peintre Ziégler le salue aimablement, entre ces deux personnages, le peintre Decamps, de profil, le tient par le poignet et enfin, Boulanger, également peintre, le tire par le collet.
Benjamin connaissait bien le Salon puisque de 1832 à 1846, il y exposa, non sans succès, plusieurs tableaux : scènes humoristiques ou classiques, portraits, et, en dernier lieu, thèmes orientalistes.

Revue La Mode du 23/03/1839 - Non signée
Gallica-BnF

Un spectateur assidu de la vie littéraire et artistique

Cette revue hebdomadaire, fondée en 1829 par Emile de Girardin, outre les sujets de mode, avait une vocation littéraire et aussi une orientation politique opposée au régime. Elle était illustrée par des lithographies de mode, présentant le chic parisien et des caricatures de mœurs, ou politiques.

Elle publia, notamment en 1839, plusieurs lithographies de Benjamin sur des thèmes littéraires et artistiques, et aussi politique, avec une série sur la Question d’Orient. Certaines de ces lithographies avaient paru précédemment dans Le Charivari  ou La Caricature.

Elle cessa de paraître en 1854, avant de paraître à nouveau en 1856, puis de cesser définitivement en 1862.